Articles

,

Retraite progressive : ce qui change depuis septembre 2025

Retraite progressive

Ce qui change depuis septembre 2025, et comment s’y préparer avec Thébaïde Conseils

Depuis septembre 2023, la retraite progressive est ouverte à toutes les professions. Et depuis le 1er septembre 2025, elle est accessible dès 60 ans, sans lien avec l’âge légal de départ à la retraite. Salariés, indépendants, professions libérales et fonctionnaires peuvent désormais réduire leur temps de travail tout en percevant une fraction de leur pension. Une réforme qui promet plus de souplesse… mais qui exige une préparation minutieuse.

Un dispositif méconnu mais en pleine mutation

Longtemps réservé à une minorité de salariés du privé, la retraite progressive reste encore largement sous-utilisée : seuls 0,2 % des retraités en bénéficient aujourd’hui. Pourtant, ses avantages sont multiples : travailler à temps partiel, percevoir une partie de sa pension tout en continuant à cotiser pour améliorer sa retraite définitive.

Après son extension à toutes les professions en 2023, une nouvelle étape a été franchie en septembre 2025 : le dispositif est désormais accessible dès 60 ans, quel que soit l’âge légal de départ.

Les principales nouveautés en vigueur depuis 2025

  • Accès dès 60 ans pour tous : chacun peut demander la retraite progressive dès 60 ans, indépendamment de l’âge légal.
  • Conditions pratiques : il faut justifier de 150 trimestres validés et réduire son activité entre 40 % et 80 % d’un temps plein pour les salariés, ou de 20 % à 60 % de revenus pour les indépendants.
  • Maintien des droits : pendant cette période, l’actif continue d’acquérir des trimestres et peut même, sous conditions, demander à surcotiser pour améliorer sa retraite future.

Quels avantages pour les actifs…et pour les entreprises

Pour les salariés et indépendants, la retraite progressive offre une transition plus souple, avec un revenu mixte (salaire + pension) qui préserve le pouvoir d’achat. Elle permet aussi de rester dans l’entreprise, de transmettre ses compétences, tout en allégeant la charge de travail.

Pour les employeurs, ce dispositif facilite la gestion des fins de carrière, limite l’usure professionnelle, et valorise l’image sociale de l’entreprise.

Mais attention : l’accord de l’employeur reste indispensable. Et sans surcotisation, les droits à la retraite finale peuvent être moins avantageux.

Un parcours administratif simplifié mais à anticiper

Avant tout, le salarié doit obtenir l’accord de son employeur pour passer à temps partiel : sans réponse dans les deux mois, la demande est considérée comme acceptée. Elle doit être déposée au plus tôt 5 mois avant la date de départ souhaitée. Enfin, la caisse de retraite envoie régulièrement un questionnaire de suivi afin de vérifier que le temps partiel est respecté, condition indispensable pour maintenir le versement de la pension.

💡Et pour les dirigeants, une optimisation à la clé

Pour les chefs d’entreprise et dirigeants, la retraite progressive peut s’avérer encore plus intéressante. En effet, un changement de statut peut permettre d’y accéder plus facilement et souvent dans des conditions bien plus rentables. Ces ajustements nécessitent une vision claire des impacts fiscaux, sociaux et patrimoniaux. C’est précisément dans ce type de stratégie que Thébaïde Conseils accompagne concrètement les dirigeants, afin de transformer une contrainte réglementaire en véritable levier d’optimisation.

L’expertise Thébaïde Conseils : un atout pour bien préparer sa transition

La retraite progressive ouvre de nouvelles perspectives, mais elle nécessite une analyse précise des droits, des impacts financiers et des choix stratégiques (temps de travail, surcotisation).

Chez Thébaïde Conseils, nous accompagnons salariés, indépendants et dirigeants dans :

  • la vérification des conditions d’éligibilité,
  • la simulation du montant de pension progressive et définitive,
  • le choix des leviers financiers complémentaires pour optimiser le revenu,
  • l’anticipation des impacts RH pour les entreprises qui souhaitent mettre en place la retraite progressive comme outil de gestion des carrières seniors.

Une réforme à saisir dès maintenant !

La retraite progressive, longtemps confidentielle, est devenue un outil stratégique depuis septembre 2025. Bien préparée, elle offre une transition réussie vers la retraite, bénéfique à la fois pour les actifs et pour les entreprises.

👉 Vous envisagez de réduire votre activité tout en sécurisant vos revenus ? Ou vous êtes dirigeant et souhaitez organiser la transmission des compétences dans votre entreprise ?
Thébaïde Conseils est à vos côtés pour transformer cette réforme en véritable opportunité.

,

Thébaïde Conseils a sauvé 2,5 % de pension à vie d’un retraité

Erreurs de caisse, solutions thÉBAïde

Comment Thébaïde a sauvé 2,5 % de pension à vie d’un retraité

Quand la complexité administrative frôle l’absurde, mieux vaut être bien conseillé. Imaginez recevoir une notification de votre caisse de retraite vous informant d’une décote sur votre pension. Pire encore, cette décote est erronée et vous fait perdre une partie de vos droits à vie. C’est exactement ce qui est arrivé à un assuré dont le dossier a été traité par la CARSAT. Heureusement, grâce à l’intervention rapide et experte de Thébaïde Conseils, cette erreur a pu être corrigée.

Le contexte

En septembre 2024, nous déposons pour notre client une demande de retraite pour une date d’effet fixée au 1er janvier 2025. Dans le flot administratif, la notification de la CARSAT arrive en mars 2025. À la surprise de notre service technique, la notification indiquait une décote de 15 trimestres, alors qu’il ne lui en manquait que 11. Quatre trimestres d’écart, cela peut paraître anodin… sauf lorsqu’on parle de 2,5% de pension en moins, chaque mois, à vie. Sur un capital Retraite, la différence est substantielle et permanente.

Intervention de Thébaïde Conseils

Dès réception de cette notification erronée, Thébaïde a saisi la Commission de Recours Amiable (CRA) le 7 avril 2025 pour demander la correction du taux de minoration. La réponse initiale de la CRA, reçue le 17 avril 2025, confirmait bien que l’assuré avait validé 11 trimestres de moins que nécessaire pour atteindre le taux plein, mais tout en persévérant dans l’erreur, en maintenant le ratio de minoration correspondant à 15 trimestres manquants. Une incohérence qui aurait suffi à décourager n’importe quel retraité non averti.

La persévérance paye

C’est là que l’expertise de Thébaïde Conseils fait toute la différence. Refusant toute approximation, le cabinet rédige un second recours, étayé par des références réglementaires précises, expliquant à la caisse comment interpréter sa propre législation. Sans cette action déterminée, le taux de minoration erroné, et donc la perte financière, seraient restés en l’état.

Quelques semaines plus tard, la CARSAT finit par émettre une nouvelle proposition de calcul. Cette fois-ci, le bon taux est appliqué. Mais aucun mot d’excuse, aucune justification. L’administration corrige, sans commenter.

Une erreur courante aux conséquences lourdes

Dans une France où le système de retraite est l’un des plus complexes d’Europe, ce cas illustre parfaitement les dangers auxquels s’exposent les futurs retraités laissés seuls face à la machine administrative. “Un particulier non accompagné n’aurait probablement jamais repéré cette erreur”, souligne un conseiller de Thébaïde. “Et il aurait été très difficile, voire impossible, pour lui de défendre sa cause sans comprendre dans le détail les règles de minoration.”

Accompagnement stratégique et vigilance réglementaire

Ce dénouement favorable témoigne du rôle essentiel de Thébaïde Conseils. Nous accompagnons particuliers et professionnels à chaque étape de leur parcours retraite : conseils personnalisés, gestion de dossiers complexes, veille règlementaire, rédaction et suivi des recours. L’équipe intervient comme un véritable défenseur des droits des assurés.

Ne laissez pas la complexité des trimestres vous faire perdre des droits acquis. Découvrez nos services dédiés à l’optimisation de votre retraite, étude de votre relevé de carrière et recours amiables. Avec Thébaïde Conseils, profitez sereinement de votre avenir !

Expertise retraite : pourquoi choisir Thébaïde Conseils ?

✔️ Expertise pointue : maîtrise des textes et de la jurisprudence retraite
✔️ Réactivité : suivi immédiat dès la première anomalie
✔️ Accompagnement personnalisé : explications claires, démarches simplifiées.
✔️ Gains concrets : ici, 2,5 % de pension récupérés à vie.

Thébaïde Conseils agit en vraie vigie juridique des droits à la retraite.

,

Une erreur de l’Assurance Retraite coûte sa pension à une médecin

Erreurs de caisse, solutions thÉBAïde

Une erreur de l’Assurance Retraite coûte sa pension à une médecin

Malgré une cessation d’activité en bonne et due forme, l’Assurance Retraite a refusé la demande de départ à taux plein d’une médecin. Grâce à l’intervention rapide de Thébaïde Conseils, l’affaire est en voie de régularisation. Une démonstration d’expertise face aux arcanes administratives.

Pour cette médecin salariée en fin de carrière, le 1er juillet 2024 devait marquer le début d’une nouvelle étape : le passage à la retraite, avec l’envie de continuer à exercer dans le cadre du cumul emploi-retraite. Un dispositif parfaitement légal, souvent méconnu… et parfois mal interprété par les organismes eux-mêmes.

Une démarche réglementaire… mais un refus inattendu

Accompagnée par Thébaïde Conseils, spécialiste reconnu en optimisation retraite, cette praticienne avait pris soin de déposer une demande de liquidation de retraite à taux plein dans les délais, en mentionnant clairement son souhait de poursuivre une activité professionnelle après la date d’effet.

Problème : en décembre 2024, l’Assurance Retraite notifie un refus de liquidation, arguant d’un non-respect de la condition de cessation d’activité. Un motif qui, selon la caisse, s’appuyait sur une réponse négative à la fameuse question : « Aurez-vous cessé toutes vos activités au 01/07/2024 ? »

Or, dans le cadre du cumul emploi-retraite, il est impératif de répondre « NON » à cette question, tout en précisant le type d’activité poursuivie après la date d’effet. Thébaïde Conseils avait justement suivi cette procédure à la lettre. Et surtout, la cliente avait bien rompu l’intégralité de ses contrats de travail au 30 juin 2024, comme l’exige la réglementation.

Thébaïde Conseils dénoue l’impasse avec réactivité

Le 3 décembre 2024, soit dès le lendemain du rejet, l’équipe de Thébaïde dépose un recours auprès de la Commission de Recours Amiable (CRA). Une action rapide, stratégique, et indispensable : les délais de saisine sont stricts (deux mois maximum).

Le 18 mars 2025, la cliente reçoit enfin un retour de la caisse, indiquant que le dossier allait être réexaminé. Le courrier précise toutefois — à titre « informatif » — que le rejet initial découlait de la fameuse réponse « NON »… une réponse pourtant parfaitement appropriée dans le cadre d’un cumul emploi-retraite.

Connaître les subtilités du système, un savoir-faire précieux

« C’est typiquement le genre de situation où un mot mal compris peut coûter plusieurs mois de pension et des nuits blanches », souligne l’équipe de Thébaïde Conseils. « Notre rôle est justement de sécuriser ces parcours, d’anticiper les embûches et d’intervenir en cas d’erreur administrative. »

Cette affaire illustre l’importance d’un accompagnement personnalisé et rigoureux dans le dédale des procédures de retraite. Une erreur d’interprétation aurait pu priver cette médecin de ses droits. Grâce à la vigilance, la technicité et la rapidité d’action de Thébaïde, la situation est en bonne voie de résolution.

Pour éviter les mauvaises surprises, faites appel à des spécialistes. Thébaïde Conseils, c’est votre allié retraite sur-mesure.

Expertise retraite : pourquoi choisir Thébaïde Conseils ?

✔️ Connaissance fine du droit de la retraite et du cumul emploi-retraite
✔️ Suivi rigoureux des démarches administratives
✔️ Réactivité en cas de contentieux
✔️ Accompagnement humain et stratégique

,

Parcours uniques, solutions sur-mesure : Comment Thébaïde Conseils transforme les parcours professionnels complexes en opportunités ?

Parcours uniques, solutions sur-mesure

Comment Thébaïde Conseils transforme les parcours professionnels complexes en opportunités ?

Chez Thébaïde Conseils, nous croyons que chaque parcours professionnel est unique, et que chaque étape de la vie active mérite d’être valorisée. C’est pourquoi nous avons accompagné un client au parcours riche et varié, né en 1964, dans une région paisible de Picardie. Grâce à notre expertise, nous avons transformé la complexité de son expérience en un plan de retraite sur-mesure, optimisant ses choix et sécurisant son avenir.

Des Premiers Pas Artisanaux à une Carrière Polyvalente

Le parcours de notre client commence en 1979, par un apprentissage dans le domaine de la boulangerie. Pendant trois ans, il acquiert les compétences et le savoir-faire d’un métier exigeant, posant ainsi les bases de son expérience professionnelle. Ces années formatrices, bien que marquées par des cotisations retraite versées par la Sécurité Sociale, ont été essentielles pour développer sa rigueur et sa discipline.

Après cette période d’apprentissage, notre client explore divers horizons en tant que salarié. Il travaille pour plusieurs entreprises, notamment dans le secteur de la distribution, enrichissant son parcours sous le régime général et les caisses complémentaires AGIRC-ARRCO. Ces expériences variées lui permettent de développer une polyvalence précieuse, tout en consolidant ses compétences professionnelles.

Une Période de Transition et de Renaissance Professionnelle

En 1997, notre client traverse une période de chômage qui s’étend sur près de cinq ans. Cette épreuve, bien que difficile, n’entame pas sa détermination à retrouver une activité. Fin 2001, il renoue avec le monde du travail en rejoignant une entreprise agricole, sous le régime de la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Cette expérience marque le début d’une nouvelle phase de sa carrière, qui le mènera vers l’indépendance et l’entrepreneuriat.

En 2009, notre client prend un tournant décisif en devenant travailleur indépendant et chef d’entreprise. Cette transition lui permet de prendre les rênes de sa propre destinée professionnelle, sous le régime général et la RCI (Retraite Complémentaire des Indépendants). Depuis 2016, il est associé à une entreprise agricole où il occupe un rôle hybride de président et salarié, une configuration qui lui offre des perspectives uniques à l’approche de la retraite.

Un Audit Retraite Sur-Mesure par Thébaïde Conseils

À l’aube de ses 63 ans, l’âge légal de départ à la retraite fixé au 1er avril 2027 pour sa génération, notre client se trouve à un carrefour décisif. Chez Thébaïde Conseils, nous avons réalisé un audit retraite approfondi, en analysant différentes hypothèses pour optimiser sa fin de carrière. Notre recommandation principale est de solliciter une retraite à taux plein dès l’âge légal, lui permettant de bénéficier du cumul emploi-retraite déplafonné s’il souhaite poursuivre son activité en tant que président de son entreprise, et/ou reprendre tout type d’activité (salarié, libéral, indépendant…) sans plafond de revenu ni délai de carence.

Cependant, en raison d’une longue période de chômage entre 1997 et 2001, notre client ne peut prétendre à une retraite anticipée pour carrière longue, une option qui aurait requis la validation de cinq trimestres avant la fin de l’année civile de son 20ème anniversaire et un total de 171 trimestres cotisés.

L’audit de Thébaïde Conseils explore également l’option de la retraite progressive, une formule qui pourrait permettre à notre client de réduire son activité tout en percevant une partie de sa pension. Deux scénarios sont envisagés : un départ en retraite progressive à 50 % dès le 1er avril 2025, sous condition de modifier son statut actuel de président pour devenir salarié, ou un départ le 1er janvier 2026, qu’il pourrait envisager en tant que président mandataire. Cette deuxième option impliquerait cependant une diminution significative de ses revenus.

Les tableaux comparatifs des gains nets cumulés, élaborés par nos experts et mis à sa disposition, illustrent les implications financières de ces différentes options, projetant ses revenus potentiels jusqu’à 90 ans en fonction de la date de départ et du maintien ou non d’une activité.

Conclusion : Un Avenir Éclairé par l’Expertise de Thébaïde Conseils

Le parcours de notre client est celui d’un professionnel aguerri, ayant su naviguer à travers les différentes phases de la vie active, de l’apprentissage manuel à la direction de sa propre entreprise, en passant par les périodes de salariat et les défis du chômage. Aujourd’hui, les options de la retraite se présentent à lui, fruit d’une carrière riche et complexe, où chaque étape a contribué à façonner son expérience et ses perspectives d’avenir.

Vous aussi, faites confiance à Thébaïde Conseils pour optimiser votre retraite !

Contactez-nous dès aujourd’hui pour un audit personnalisé et transformez votre parcours professionnel en opportunités. Ensemble, nous vous aiderons à faire les meilleurs choix pour votre avenir.

,

Retraites : Comment éviter les erreurs de calcul et optimiser votre pension ?

Retraites : Comment éviter les erreurs de calcul et optimiser votre pension ?

Alors que la réforme des retraites continue de faire débat, un autre problème préoccupe de nombreux français : les erreurs de calcul dans leurs pensions. Selon un rapport de la Cour des Comptes, une retraite sur sept comporterait au moins une erreur avec incidence financière. Face à cette situation, l’importance de faire appel à un expert retraite pour corriger ces erreurs devient cruciale.

Des erreurs fréquentes et coûteuses

Les erreurs dans le calcul des pensions de retraite sont plus courantes qu’on ne le pense. En 2022, une pension nouvellement attribuée sur sept comportait des erreurs.

Les erreurs les plus fréquentes concernent :

  • Le manque de trimestres travaillés dans le décompte des droits
  • Les erreurs sur les montants des salaires reportés
  • Les périodes de chômage et de maladie mal calculées
  • Les points de retraite complémentaire
  • Les périodes à l’étranger
  • Les trimestres supplémentaires pour enfants

L’importance de l’expertise retraite

Face à la complexité du système de retraite français, qui compte 42 régimes différents avec des règles de calcul souvent distinctes, faire appel à un expert retraite s’avère judicieux. Ces professionnels apportent une expertise spécifique et une expérience précieuse dans la navigation des complexités des règles de calcul des pensions.

Un conseiller retraite indépendant va :

  • Identifier les incohérences dans votre relevé de carrière
  • Vous aider à régulariser les trimestres manquants
  • Recalculer votre pension en tenant compte des ajustements
  • Vous accompagner dans les démarches administratives
medecin-retraite

Le cas particulier des médecins : un régime complexe

Les médecins font face à une situation particulièrement complexe en matière de retraite. Leur régime de retraite, géré par la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France), comporte plusieurs spécificités :

  • Un régime de base commun à toutes les professions libérales
  • Un régime complémentaire propre aux médecins
  • Un régime ASV (Allocations Supplémentaires de Vieillesse) pour les médecins conventionnés

Cette multiplicité de régimes rend le calcul de leur retraite particulièrement complexe. De plus, les médecins libéraux peuvent avoir exercé sous différents statuts au cours de leur carrière (interne, remplaçant, collaborateur, associé), ce qui complique encore le calcul de leurs droits.

Les erreurs sont donc fréquentes, notamment sur la prise en compte des périodes de remplacement en début de carrière ou sur le calcul des cotisations du régime ASV. Un expert retraite spécialisé dans le domaine médical peut s’avérer précieux pour ces professionnels, en les aidant à vérifier l’exactitude de leurs droits et à optimiser leur pension en fonction de leur parcours spécifique.

Quand faire appel à un expert retraite ?

Il est recommandé de consulter un expert retraite :

  • À partir de 55 ans pour clarifier, estimer et optimiser vos droits
  • Autour de 62 ans pour percevoir votre pension sans erreur ni oubli
  • Au décès du conjoint, pour mettre en place la pension de réversion

Les avantages d’un bilan retraite

Un bilan retraite réalisé par un expert permet :

  • D’avoir une expertise précise de votre situation
  • D’obtenir des conseils personnalisés pour optimiser votre fin de carrière
  • De vous projeter sereinement dans l’avenir

En conclusion, dans un contexte où les erreurs de calcul des retraites sont fréquentes et peuvent avoir des conséquences financières importantes, faire appel à un expert retraite apparaît comme une démarche prudente. Cela permet non seulement de s’assurer de l’exactitude de sa pension, mais aussi d’optimiser ses droits à la retraite dans le respect de la législation française. Que vous soyez salarié, indépendant, médecin ou exerçant une autre profession libérale, un expert retraite peut vous aider à naviguer dans la complexité du système et à prendre les meilleures décisions pour votre avenir financier.

Suppression du RSI : quels changements pour votre retraite ?

Image déplorable, dysfonctionnements multiples, le Régime Social des indépendants faisait l’unanimité contre lui, au point qu’Emmanuel Macron avait fait de sa disparition une promesse de campagne. Un engagement aujourd’hui concrétisé, le 1er janvier 2018 ayant vu la suppression du RSI.

Rappelons que le RSI gérait la couverture maladie et maternité de tous les travailleurs non-salariés (TNS), mais aussi le régime de prévoyance et retraite des artisans, commerçants et micro entrepreneurs, à l’exception de ceux exerçant des activités de conseil.

Seules ces trois catégories sont donc concernées par cette réforme : les professionnels libéraux, eux, continueront à cotiser auprès de la même caisse qu’auparavant.

Une refonte concentrée sur le régime de base

Jusqu’ici, le RSI disposait de deux régimes de retraite :

  • Le régime de base, aux modalités de calcul des pensions proche du Régime Général
  • Un régime complémentaire (RCI) basé sur l’acquisition de points.

Ce sont désormais les organismes du Régime Général qui sont en charge du régime de base (CNAV pour l’Ile de France, CARSAT pour les régions et CGSS pour les DOM-TOM).

Une mesure logique, puisque le RSI et le Régime Général s’étaient déjà rapprochés avec la réforme LURA (Liquidation Unique des Régimes Alignés), entrée en vigueur au 1er juillet 2017. Comme son nom l’indique, cette réforme a conduit au regroupement des carrières enregistrées auprès des deux régimes et le paiement d’une pension de base unique pour la totalité des droits acquis sous les deux régimes. Une simplification bienvenue.

La gestion du régime complémentaire devrait, de son côté, rester autonome, maintenant un système à deux intervenants.

Point important, les montants des pensions déjà versées aux retraités actuels du RSI ne subiront aucun changement. Leurs bénéficiaires doivent simplement désormais s’adresser aux organismes du Régime Général.

Encore des interrogations

Les modalités d’enregistrements des carrières post-réforme, quant à elles, restent encore à déterminer. La règlementation du RSI en la matière, bien que proche de celle du Régime Général, présentait certaines spécificités dans les domaines suivants :

  • Modalités de validation des périodes de chômage
  • Modalités de prise en compte des périodes de maladie et d’exonération au titre de l’ACCRE pour l’ouverture du droit à une retraite anticipée
  • Prise en compte des droits acquis à l’étranger. Parmi les nombreuses conventions bilatérales de sécurité sociale entre la France et ses partenaires étrangers, à date, seules 16 d’entre elles concernent également les travailleurs non-salariés en matière de retraite.
  • Dispositif de rachat de trimestre au titre de la loi Madelin, très avantageux et dont seuls les affiliés RSI pouvaient bénéficier.

Il convient donc d’être vigilant et de suivre de près l’évolution en la matière afin de profiter de vos droits de la façon la plus avantageuse. Nous vous tiendrons bien sûr informés des nouvelles dispositions.

Carrière longue : Profitez du départ anticipé

L’âge légal de départ à la retraite varie aujourd’hui en fonction de votre classe d’âge : l’âge minimum auquel vous pouvez bénéficier de vos pensions n’est pas le même pour tous.

Cet âge légal, 60 ans pour les assurés nés avant le 1er juillet 1951, a été progressivement repoussé à 62 ans pour les assurés nés à partir de 1955.

Mais dans certaines situations, il reste possible de toucher sa retraite plus tôt. C’est par exemple le cas des assurés handicapés ou des départs en retraite pour pénibilité, mais aussi, sous certaines conditions, de ceux qui ont commencé à travailler jeunes et effectué de longues carrières.

Quelles sont les conditions à remplir ?

Dans le cadre d’un départ à la retraite anticipée pour carrière longue, l’âge minimal pour percevoir ses pensions peut être ramené à 60 ans, voire moins, en respectant l’ensemble de ces conditions :

  • Réunir 5 trimestres cotisés avant l’âge de 20 ans pour un départ à 60 ans, ou 5 trimestres cotisés avant l’âge de 16 ans pour un départ à moins de 60 ans.
    Les assurés nés au cours du dernier trimestre civil peuvent se contenter de 4 trimestres cotisés ;
  • Réunir un certain nombre de trimestres cotisés, qui varie selon sa classe d’âge.
    A titre d’exemple, le nombre de trimestres cotisés nécessaire à un départ à 60 ans est fixé à 166 pour un assuré né en 1957.

Quels trimestres sont comptabilisés ?

Tous les trimestres validés par un revenu professionnel (salaire ou revenu non salarié) ou par une régularisation de cotisations sont considérés comme cotisés.

En cas de départ anticipé, les trimestres suivants sont également pris en compte:

  • Les périodes de majoration du compte pénibilité
  • Les périodes d’indemnisation maternité
  • Les périodes d’indemnisation maladie ou accident du travail (exception faite des périodes indemnisées par le RSI), dans la limite de 4 trimestres
  • Les périodes de perception d’une rente invalidité, dans la limite de 2 trimestres
  • Les périodes de service militaire, dans la limite de 4 trimestres
  • Les périodes de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres (y compris les périodes d’Aide à la Création d’Entreprise validées par le RSI à partir de 2006)

Il est donc important de porter un regard expert et vigilant sur votre carrière : dans certains cas, vous pouvez faire valoir vos droits plus tôt que vous ne l’imaginez.

Connaissez-vous les dispositifs de majoration des faibles pensions ?

Les assurés les moins favorisés en matière de droits à la retraite peuvent profiter de plusieurs dispositifs visant à améliorer leur situation. Faisons ensemble le point sur les principales mesures prévues par le législateur.

Le Minimum Contributif

Le Minimum Contributif permet de majorer la pension des Régimes Alignés (Régime Général, MSA Salariée et Sécurité Sociale des Indépendants), aux conditions suivantes :

  • L’assuré réunit 120 trimestres cotisés sur sa carrière.
  • Le montant global des pensions perçues par l’assuré est inférieur à 1 160,04 € brut mensuel (valeur 2018)
  • Les pensions de retraites sont versées, en intégralité, à taux plein.

Dans ce cas, la pension calculée par les Régimes Alignés est alors comparée au montant total du Minimum Contributif, et l’assuré perçoit la différence entre ces deux montants.

L’ASPA

Depuis le 1er janvier 2006, l’Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA) est venue remplacer les anciennes prestations relatives au minimum vieillesse.

Au contraire du Minimum Contributif est soumis à conditions de ressources. Il n’est pas lié au montant de retraite perçu, mais à la globalité des revenus de l’assuré (revenu foncier, par exemple).

Les critères pour en bénéficier sont les suivants:

  • Avoir atteint l’âge de 65 ans (sauf cas particuliers tel que l’inaptitude au travail et le handicap)
  • Demander à percevoir l’intégralité de ses pensions
  • Résider en France, Départements et Régions d’Outre-Mer inclus.
  • Bénéficier de ressources globales inférieures aux montants déterminés:
Plafond annuel Personne seule : Plafond mensuel Personne seule : Plafond annuel
Couple :
Plafond mensuel
Couple :
​9 638,42 € ​803,20 € ​14 963,65 € ​1 246,97 €

Si la somme des ressources du foyer et de l’allocation dépasse ce plafond, cette dernière est minorée du montant du dépassement.

Notons que les sommes versées au titre de l’ASPA peuvent être récupérées par l’organisme payeur au décès du bénéficiaire, en fonction du montant de l’actif successoral : un point important à connaître pour la famille et les proches.

L’ADR

Les indépendants peuvent également bénéficier de l’Aide au Départ en Retraite (ADR) qui vient le cas échéant compléter les dispositifs déjà évoqués. La Sécurité Sociale des Indépendants a repris à l’identique cette aide jusqu’ici versée par le RSI.

Pour en bénéficier, un indépendant doit remplir les conditions suivantes:

  • Etre en activité et cotiser à la Sécurité Sociale des Indépendants jusqu’à la date de départ à la retraite.
  • Respecter les conditions d’âge légal de la retraite.
  • Avoir été artisan et/ou commerçant (les professions libérales et activités de conseil ne sont pas concernées par ce dispositif), affilié majoritairement à la Sécurité Sociale des Indépendants sur l’ensemble de sa carrière.
  • Avoir cotisé plus de 15 années et 60 trimestres d’activité à la Sécurité Sociale des Indépendants.

Cette aide, non renouvelable, est versée sous la forme d’un capital, dont la Commission, d’Action Sanitaire et Sociale détermine le montant au cas par cas.

Ce rapide aperçu n’est bien sur pas exhaustif, compte-tenu de la diversité et de la complexité de nos régimes de retraite : d’autres dispositifs existent, à fortiori pour ceux d’entre nous qui relèvent d’un régime spécial. Dans tous les cas de figure, le conseil d’un spécialiste peut vous permettre de vous faire une idée précise des particularités de votre situation et vous aider à profiter pleinement de vos droits.

Retraites des médecins libéraux : Les réformes de la CARMF préservent-elles la parité?

Les médecins libéraux (non-salariés) cotisant à la CARMF bénéficient d’un système de retraite qui fait appel à trois leviers distincts :

  • Un Régime de Base, commun à tous les professionnels libéraux
  • Un Régime Complémentaire
  • Une Allocation Supplémentaire Vieillesse (ASV)

Or, la CARMF a opéré d’importantes réformes qui ont très largement modifié les règles de calcul des retraites complémentaire et ASV. Leur impact sur le montant des pensions comme sur le choix de la meilleure date pour faire valoir ses droits à la retraite mérite un éclairage.

Deux réformes majeures à la CARMF

La réforme appelée « retraite en temps choisi », effective depuis le 1er janvier 2017, a initié l’obtention du taux plein dès l’âge légal (60 à 62 ans selon les générations), alors qu’il était auparavant acquis à 65 ans. Ceux qui choisissaient la liquidation de leurs droits avant cet âge subissaient un abattement de 5% par année entière jusqu’à leur 65ème anniversaire.

Favorable aux assurés, cette mesure est néanmoins compensée par une réduction de la valeur de chaque point acquis dans ces régimes.

Dans le même temps, la CARMF a instauré un système de surcote. Son objectif : accroître les retraites des médecins qui choisissent de poursuivre leur activité après l’âge légal sans faire valoir leur droit à pension.

Cette surcote était calculée ainsi :

  • 1,25% par trimestre écoulé entre le 1er jour du trimestre civil suivant l’âge légal (60 à 62 ans selon les générations) jusqu’à l’âge de 65 ans
  • 0,75% par trimestre écoulé séparant le 1er jour du trimestre civil suivant le 65ème anniversaire de la date d’effet de la pension, et au plus tard jusqu’à 70 ans.

Un dispositif qui a rapidement évolué, puisqu’un nouvel arrêté du 22 mars 2017, et effectif dès le 1er avril 2017, est venu supprimer la surcote avant 62 ans.

Des évolutions complexes aux enjeux essentiels qui demandent à être analysées avec soin et méritent toute l’attention des assurés concernés.

Au delà de l’étude des situations spécifiques de chacun, deux enseignements importants sont dès maintenant à retenir. D’une part, le cumul emploi retraite libéralisé devient impossible en cas de liquidation partielle du seul Régime de Base, et d’autre part, percevoir ses pensions au plus tard à 65 ans reste avantageux, même si l’on souhaite poursuivre son activité professionnelle au-delà. Bon à savoir.

 

Salariés : bien comprendre la constitution de vos droits à retraite

La constitution des droits à retraite est un sujet à la fois important et complexe, qui reste obscur pour de nombreux assurés. Quels en sont les grands principes ?

Deux bases à intégrer.

L’acquisition de vos droits repose sur deux variables principales : votre assiette de revenu et le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale.

Pour toute activité exercée, les cotisations retraite sont calculées sur la base d’une somme réelle ou forfaitaire appelée assiette de revenu, variable en fonction du statut et du régime concerné.

Parallèlement, l’État fixe chaque année le montant du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale ou PASS (39 228€ en 2017). C’est en fonction de ce plafond que chaque régime détermine sa grille de cotisations (cotisations minimales, cotisations maximales).

Par exemple, un cadre, salarié du secteur privé cotisera ainsi :

Assiette Taux (salarial + patronal)
Régime Général 39 228 € (PASS) 15,45%
Complémentaire ARRCO

(non cadre)

39 228 € (PASS) 7,75%
Complémentaire AGIRC

Tranche B (cadre)

De 39 228 € (PASS) à 156 912 € (4 PASS) 20,55%
Complémentaire AGIRC

Tranche C (cadre)

De 156 912 € (4 PASS) à 313 824 € (8 PASS) 20,55%

De nombreuses subtilités à connaître.

Le salaire soumis à cotisation étant le salaire brut, vos droits enregistrés auprès des caisses de retraite en tant que salarié ne correspondent ni à votre rémunération nette, ni à votre rémunération imposable.

Mais, sauf en cas de rémunération inférieure au PASS durant l’ensemble de votre carrière, vos droits ne sont pas non plus alignés sur votre salaire brut, en raison du plafonnement des assiettes de cotisations.

Les salaires enregistrés au Régime Général, bases de calcul du Salaire Annuel Moyen, sont ainsi limités au PASS, ce qui plafonne automatiquement le montant de la pension du Régime Général.

A l’inverse, certains statuts bénéficient d’avantages pour la constitution de leur retraite via des exonérations de cotisations, partielles ou totales.

Par ailleurs, certaines entreprises appliquent, au titre des retraites complémentaires ARRCO et AGIRC, des taux de cotisations supérieurs au taux légal, qui permettent en contrepartie à leurs salariés de percevoir une pension plus élevée.

Bien comprendre le fonctionnement de ce système est essentiel au respect de vos droits. Face à sa réelle complexité, faire appel à un conseil professionnel qui en connait tous les rouages peut souvent s’avérer un choix judicieux.